Emprunts idéologiques

            Sarko a engagé Blum et Jaurès. Le Pen a fait mieux. Il a embauché Karl Marx dans sa campagne. Depuis que Soral, un renégat coco devenu rouge-brun l’a rejoint, l’inflexion ouvriériste du FN est évidente. On lui prête d’ailleurs l’écriture du discours que le Duce a prononcé à Valmy. Assimilant par confusion mentale mondialisation et internationalisme prolétarien, il reproche au PC de ne plus être nationaliste, à la LCR d’être internationaliste donc de ne pas défendre les ouvriers français et de ne pas s’opposer à une politique d’immigration. Il rêve d’un mouvement national-marxiste et a rejoint le nationalisme le plus réactionnaire.    
            Ses modèles sont donc Hitler qui avait réussi à phagocyter le petit parti ouvrier allemand (nationaliste et non marxiste) et Staline qui avait transformé l’internationalisme en nationalisme chauvin grand russe. SorStal est donc le disciple du grand Jacques (Doriot) dont tout le monde connaît la fin : physiquement tué alors qu’il fuyait en Allemagne et idéologiquement jeté dans les poubelles de l’Histoire.